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Exercice et oxygène

Exercice et oxygène

Des bulles partout! Soheil Sahranavard 2018 (CC SA )

Qualité de vie : exercice et oxygène

Communication des Drs Mary Beth Brown, Tim Lahm et Susan Jacobs. Cincinnati, 6-9 septembre 2018

La patiente souffrant de dyspnée a tendance à diminuer son activité. Or, l’exercice améliore les capacités cardio-pulmonaires. Il faut donc chercher à réduire les barrières qui freinent la participation à l’exercice. Des muscles plus forts augmentent la sécurité de la personne.

Effets bénéfiques de l’exercice

  • Amélioration de la fonction pulmonaire.
  • Amélioration de la fonction cardiaque.
  • Amélioration de la fonction musculaire.
  • Amélioration de la posture.
  • Amélioration de la fonction cognitive.
  • Renforcement du système immunitaire.
  • Diminution de l’inflammation.
  • Ralentissement du vieillissement.

Bien être

  • Perte de poids.
  • Amélioration de la qualité de vie.
  • Diminution de l’anxiété.
  • Effets positifs sur la vie sociale.
  • Sensation d’accomplissement de soi.
  • Par conséquent, meilleure empreinte environnementale.

Limites de l’exercice

Pour les patientes LAM, il faut bien entendu définir quelles sont les limites physiologiques de l’activité physique. Il faut connaître les réponses aigues et chroniques aux exercices et connaître les différents paramètres de leur impact. L’acronyme FITT (qui évoque en anglais le mot Fit, « en bonne forme »), résume bien ces paramètres :

  • F Fréquence.
  • I intensité.
  • T Temps.
  • T Type.

L’exercice devrait être accompagné par un physiothérapeute pour le suivi, et exercé en douceur dans un centre sportif. Mais on peut le pratiquer aussi à titre privé (par exemple, en marchant pendant que l’on téléphone, en procédant chaque jour à quelques exercices de gymnastique, et faisant des promenades régulières en plein air).

Critères d’exclusion

N’ont qu’un accès très limité à l’exercice les patientes dont l’état de santé est très diminué, ou dans un état clinique instable, ou encore souffrant de limitations musculosquelettiques ou d’un pneumothorax aigu.

Activité physique

  • Sessions d’une heure deux fois par semaine, dont 30 minutes de marche sur tapis roulant, exercices d’aérobic, et 30 minutes de renforcement musculaire.
  • Essai sur une période de trois mois.
  • La vitesse du tapis roulant est réglée en fonction de la réponse cardiaque.
  • L’oxygène est parfois nécessaire pour maintenir une gazométrie artérielle acceptable.
  • L’entraînement musculaire est graduellement augmenté en fonction des progrès de la patiente.
  • Les patientes développent peu à peu une connaissance approfondie de la physiopathologie de la LAM et acquièrent des capacités d’autogestion de leur entraînement.
  • Une modification de l’aptitude physique peut attirer l’attention sur une évolution de la maladie. Mais il faut aussi se rappeler que bien d’autres raisons peuvent influer, notamment l’anxiété et la dépression.

Essai clinique

Un essai clinique est actuellement en cours (ouvert aux seules patientes américaines) : « La santé en mouvement, pour améliorer la capacité d’exercice et mieux comprendre la fatigue dans la LAM ».

  • Les patientes porteront durant trois mois un bracelet connecté qui mesurera leur activité.
  • Elles participeront à des exercices à domicile, selon un programme guidé par leur smartphone.
  • Elles subiront des examens pré- et post-exercice, mesurant également la force des membres inférieurs, avec une biopsie des muscles des jambes.